vendredi 31 août 2007
jeudi 30 août 2007
Ceux qui restent
Bonjour !
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Libellés : Cinéma
mercredi 29 août 2007
L'amour est-il un long fleuve tranquille ?
Bonjour !

Synopsis
Entretien avec Céline Sciamma


Le travail autour de l’image a aussi beaucoup structuré le mélange de naturalisme et de stylisation. Au cadre, nous avons privilégié une caméra fixe qui manifeste très peu sa présence, un traitement frontal, des séquences peu découpées. À la lumière, des partis pris engagés avec un travail autour de la couleur : les monochromes (rouge pour la boîte de nuit et bleu pour la soirée finale), la lumière verte dans la fête du début, les teintes froides de la piscine…
Cette volonté de stylisation s’applique également au choix des lieux. Il y a eu peu d’intervention sur les extérieurs mais plutôt un choix assez méticuleux. Je connais bien les lieux où j’ai tourné. Il s’agit d’un type de ville qui a poussé dans les années 60. Des villes sans histoire. Ce sont des lieux qui ne charrient aucune fiction, qui sont assez vierges et que personne n’a vraiment filmé. Rohmer a filmé Cergy-Pontoise ainsi que Verneuil dans I comme Icare. Et Verneuil l’a filmé comme si c’était l’Amérique. Pour moi, cette banlieue raconte la middle-class. Elle est très française, très représentative même si elle ne représente pas officiellement un sujet engagé. C’est un lieu qu’on pouvait investir et qui raconte quelque chose d’aujourd’hui. Visuellement, c’est une ville-champignon qui a grandi au gré des projets d’architectes, qui propose des assemblages de lieux assez improbables et des ambiances qui poussent à la stylisation. Cela donne un patchwork de lieux assez étrange. Par exemple, ces colonnes conçues par Ricardo Bofill où a d’ailleurs tourné Rohmer. On ne sait pas où on est, c’est Bienvenue à Gattaca. Les petits lotissements en brique rouge évoquent plutôt certaines banlieues américaines ou l’Europe du Nord. Tous ces lieux sont réellement concentrés sur 20 kms carrés. Il s’agissait de trouver un équilibre entre la vraie personnalité d’un lieu et la mise en scène qu’on pouvait créer autour.




Nous sommes avec elle dans la séduction, la compréhension, la souffrance… Je voulais incarner ce mouvement qui se déploie sur quelques jours, ce moment où la conscience naît… C’est la naissance du sentiment amoureux vu sous un angle très physique. Je voulais être à l’opposé du sujet de société. Pour moi, l’homosexualité ce n’est pas un sujet, c’est un trajet. Globalement, le film s’arrête là où la plupart des films qui traitent cette problématique commencent.
Naissance des Pieuvres raconte avant tout comment on tombe amoureux. Ce prisme de l’homosexualité permet de raconter une nouvelle fois la naissance de l’amour d’une manière différente. Et offre cette chance de pouvoir filmer des choses qui n’ont jamais été filmées auparavant comme la séquence de dépucelage entre les deux filles. Mais à travers ces trois personnages, le film dit que tous les désirs sont invivables, tous les désirs sont inassouvis et l’homosexualité peut être contextuelle. Le film ne fait pas de Marie un personnage martyr…

Il n’y a pas de sang sur les draps…

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Libellés : Cinéma
lundi 27 août 2007
Monsieur le Président, Je ne suis pas à vos côtés...



Que dire de plus ?
Ah si ! Deux ou trois choses quand même...
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Libellés : Divers
"Vraie révolution ou baudruche qui dégonflera vite ?"
Bonjour !

A bientôt !
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Libellés : Musique
vendredi 24 août 2007
Rien à perdre. Ils ont Suzanne.
Bonjour !
Ce livre c'est La Bande à Suzanne, de Jean François Deniau. Si vous ne connaissez pas ce livre, voici un petit extrait qui vous donnera peut-être envie de l'emprunter à la bibliothèque ou même, qui sait, de l'acheter !

Elle, elle avait une Norton 500 noir et acier d'avant-guerre. Un bijou pour collectionneur. Comment elle grimpait dessus avec sa jupe ? Pof, les mains sur le guidon, une jambe en l'air, à cheval, on lui voyait la foune au passage. Et là, je m'aperçois qu'elle a des chaussures toutes fines, à hauts talons. La classe. Comment elle ne tombait pas ? Elle me lance : "Tu viens faire un tour, minot ? Je t'emmène. Il y a conduite ce soir. Tu as l'air un peu brut de couenne. Faudra que je te polisse à l'astic." Quelle langue elle parle. Je ne comprend rien. Plus tard je saurais. Je saute en selle. Il ne doit pas être loin de minuit.
La Bande à Suzanne, Jean François Deniau.
Ancien ambassadeur, plusieurs fois ministre, marin, spécialiste des missions à risques, Jean François Deniau a écrit de nombreux livres.
Jean François Deniau est membre de l'Académie Française depuis 1992.
A bientôt !
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Libellés : Littérature
jeudi 23 août 2007
10 heures quoi ?? Deezer.com !
Bonjour !

Deezer.com, qu'est-ce que c'est ?
Deezer.com c'est le premier site gratuit et légal d'écoute de musiques.
C'est-à-dire ?
Voici quelques extraits du communiqué de presse du 22 août 2007, (hier) :
Ainsi, Deezer.com devient le premier site mondial de musique à la demande accessible sans aucune restriction : l’écoute de tous styles de musique sera désormais gratuite, illimitée, légale et accessible à tous les internautes via un navigateur Internet.
[...]
Grâce aux accords négociés avec la SACEM, Deezer.com devient aujourd’hui l’unique acteur à proposer une solution gratuite pour les internautes tout en rémunérant les acteurs de la création musicale (artistes, auteurs, compositeurs, maisons de disques,...) via les revenus publicitaires générés.
[...]

A bientôt !
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Libellés : Musique
Des nouveautés sur Le Blog de Pierro
Bonjour !
Aujourd'hui, j'ai l'intention de vous présenter un nouveau site web que j'ai découvert hier et que je trouve très intéressant, mais avant ça, quelques petites mise à jour au niveau du Blog de Pierro.
Comme vous avez pu le constater, suite à vos remarques j'ai entre autres petites modifications :
- diminué le nombre d'articles présent sur la première page, (je vous rappelle que vous pouvez quand même consulter tous les articles du Blog de Pierro de plusieurs façon ; en utilisant le libellé en bas de chaque article afin de voir tous les articles possédant le même libellé, en sélectionnant l'article qui vous intéresse à l'aide du module Articles récents présent dans la colonne de droite et en cliquant sur Messages plus anciens tout en bas de cette page.)
- réorganisé les widgets présentant les derniers articles des flux consacrés à l'actualité d'Apple, de la presse quotidienne française, des blogs, de l'actualité des salles obscures et des derniers articles de Cuk.ch,
- ajouté un widget Mon iTunes afin de vous faire partager la musique de mes artistes préférés ainsi que leurs morceaux
- et enfin, ajouté un nouveau module Ma musique grâce auquel vous allez pouvoir écouter de la musique tout en lisant les derniers articles du Blog de Pierro.
Bien entendu, si vous avez d'autres suggestions, je serais ravi de les entendre et je ferais mon possible pour les suivre à la lettre !
Vous pouvez donc comme d'habitude me contacter par MSN et Skype, ou, si vous n'avez ni l'un ni l'autre en laissant un commentaire à cet article, en sachant que je répondrais plus rapidement si vous passez par une des deux applications citées ci-dessus.
A tout de suite pour mon article sur ce site évoqué au début de ce message...
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Libellés : Le Blog de Pierro
mercredi 22 août 2007
Boarding Gate
Bonjour !
Cet été, à part certains films pourtant très médiatisés, comme Ratatouille par exemple, mais pas forcément mauvais, très peu d'entre eux ont retenu mon attention.
Heureusement, Boarding Gate sort aujourd'hui et vient de réveiller ma curiosité...
Boarding Gate c'est le dernier film d'Olivier Assayyas, (Clean, Demonlover, Les Destinées sentimentales, entre autres...), c'est un thriller de presque deux heures qui nous plongent dans une aventure qui se déroule de Paris à Hong Kong.
Mais trêve de blabla, voici la bande annonce :

Anglophone, truffé de bruits qui sont autant de signes extérieurs de modernité, Boarding Gate n’est donc plus tout à fait un film français, mais certainement pas non plus un produit formaté à l’américaine. Non, aucun studio hollywoodien n’accepterait un scénario assez lâche, qui fait de longues pauses (imposante scène entre les deux personnages principaux, qui mêle rendez-vous d’affaires et rencontre amoureuse) puis s’emballe, se fiche de bâtir sérieusement des personnages pour les traiter presque comme des avatars. Première ou « second life »… ? Formellement, aussi, Boarding Gate ne ressemble qu’à un film d’Assayas : personne d’autre ne filmerait ainsi ce thriller qui court de Paris à Hong-kong, en gros plans, caméra portée, situations saisies à travers des vitres, compositions d’images qui frisent l’abstraction. Le style, ici, est affaire de morale et signale la déshumanisation de la planète.
Boarding Gate est bien le petit frère de Demonlover, l’ambitieuse (et imparfaite) fresque d’espionnage industriel qu’Assayas avait tournée en 2002. Il réactualise quelques figures classiques du film noir – en premier lieu la femme fatale – et les confronte aux mythes d’aujourd’hui, façonnés par la mondialisation. Le business-man, désormais, brasse large : il suffit d’un ordre sur un portable, d’un fax envoyé à l’autre bout du monde, et les grues automates des ports européens débarquent la marchandise, légale ou non.
Le monde change, et pas forcément en bien. Les héros des grands films noirs fuient un passé qui leur colle à la peau. Ici aussi, il est fait référence à un « avant », plus ou moins harmonieux : Sandra, jouée par Asia Argento, était la maîtresse de Miles (le massif Michael Madsen, révélé par Reservoir Dogs), homme d’affaires aux jeux sexuels vraiment particuliers. Ce qui s’est passé entre eux, ce qui lie tous les personnages, antérieurement au récit, est distillé au compte-gouttes, à travers des dialogues allusifs. Chaque conversation est une joute verbale intrigante, et aussi un exercice de style autour de l’idée de pouvoir. Celui ou celle qui croit mener la danse n’est-il pas, sans le savoir, manipulé ?

Bientôt, Sandra est piégée, en fuite. Dès qu’elle débarque en Asie, Boarding Gate troque le vide glacé d’un Occident en perdition pour le grouillement d’une métropole. Plus de faux-semblants : on est dans la réalité des corps, multipliés comme à l’infini, il s’agit juste de préserver le sien, de sauver sa peau. Au cours d’une poursuite haletante, Asia Argento, actrice qui a pu agacer dans sa posture obligée de séductrice provocante, est alors plus nue que nue : sans maquillage, sobrement vêtue, elle gagne en humanité ce qu’elle perd en artifice. Ce qui arrive à l’actrice correspond à la course de son personnage : il lui faut une nouvelle identité, une renaissance loin de ceux qu’elle a trahis (ou qui l’ont trahie). Le désarroi qu’Assayas saisit alors sur le visage métamorphosé d’Asia, la bien prénommée, est l’une des plus belles visions que l’on puisse goûter cet été sur un écran de cinéma.
Genre : Thriller
Nationalité : Français
Durée : 1 h 45 min
Réalisation : Olivier Assayas
Avec : Asia Argento, Michael Madsen, Carl Ng, Kelly Lin
Séduit ?
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Libellés : Cinéma
Que pensent-ils quand nous sommes dehors ?
Bonjour !
Aujourd'hui, une petite pensée à nos animaux domestiques...Le chien : " Qu'est-ce qui se passe si mon maitre ne rentre pas à la maison ? Pas de diner ! Alors je meurs !"
Le chat : "Qu'est-ce qui se passe si mon humain ennuyeux ne reviens pas ? Je vais devoir en trouver un autre et le former pour me nourrir et pour nettoyer ma litière."
Heureusement qu'on ne comprend pas ce qu'ils pensent ! ;-)
A bientôt !
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Libellés : Divers
dimanche 19 août 2007
I'll kill her
Bonjour !
Ca y est les vacances sont finies, Le Blog de Pierro va pourvoir reprendre un rythme normal, et, pour bien commencer la reprise, je vous propose aujourd'hui de découvrir mon dernier coup de coeur musical, j'ai nommé : SoKo !
Ce jeune "groupe" est composé de Stéphanie Sokolinski à la voix et "Toma", (Thomas Semence), à la guitare. Elle est comédienne, (vous avez pu l'apercevoir dans le film Dans les cordes, elle est même sur l'affiche), il est le guitariste de Jean-Louis Aubert.
Ils se sont rencontrés, ont enregistré quelques chansons, les ont mises sur MySpace et quelques mois plus tard, on commence a en entendre parler ! Ils ont même fait la première partie d'un concert de Jean-Louis Aubert au Zénith et ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin.
Je vous propose donc de découvrir la chanson I'll kill her à l'aide du son et de l'image :
Voici maintenant les paroles de cette chanson :
I'll kill her
So of course, you were supposed to call me tonight.
You were supposed to call me tonight,
We would have gone to the cinema,
And after to the restaurant,
The one you like in your street.
We would have slept together,
Have a nice breakfast together,
And then a walk in a park, together.
How beautiful is that !
You would have said "I love you",
In the cutest place on earth,
Where some lullabies are dancing
With the fairies.
I would have waited,
like a week or two,
but you never tried to reach me, no,
you never call me back.
You were dating, that bitch blond girl,
If I find her, I swear, I swear,
I'll kill her, I'll kill her,
She stole my future,
She broke my dream.
I'll kill her, I'll kill her,
She stole my future
When she took you away.
I would have met your friends,
We would have had a drink or two.
They would have liked me,
'Cause, sometimes I'm funny,
I would have met your dad,
I would have met your mum,
She would have said "please, can you make some beautiful babies ?"
So we would have had a boy called Tom, and a girl called Suzanne
... Born in Japan !
I thought it was a love story,
But you don't want to get involved.
I thought it was a love story,
But, you're not ready for that.
Me neither,
I'll kill her,
She stole my future,
She broke my dream.
I'll kill her, I'll kill her,
She stole my future
When she took YOU away.
She's a bitch you know,
All she's got is blondness,
Not even tenderness... Yeah,
She's clever...less.
She'll dump your ass for a model called Brendon,
He'll pay for beautiful surgery 'cause he's full of money,
I would have waited,
like a week or two,
but you never tried to reach me, no,
you never call me back,
You where dating, that bitch blond girl,
And if I find her, I swear, you know, I swear,
I'll kill her, I'll kill her,
She stole my future,
She broke my dream.
I'll kill her, I'll kill her,
She stole my future
When she took you away.
I'll kill her, I'll kill her,
She stole my future,
She broke my dream.
I'll kill her, I'll kill her,
She stole my future
When she took YOU away.
Men I told you, you know... If I find her, I really... I mean, I'll kill her for real, that's for sure... You have to know, I mean euh... You know, I can do it... Man
I'll kill her !
--
Enfin, je vous propose pour finir de découvrir une interview qui nous permet d'en savoir un peu plus sur cette charmante interprète :
A bientôt !
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Libellés : Musique
dimanche 12 août 2007
Pas de panique, c'est les vacances !
Bonsoir !
Vous pouvez aussi suivre les différents flux d'informations dans les gadgets un peu plus bas dans cette page, ils se mettent automatiquement à jour à intervalles réguliers !
Bonnes vacances, et, à très bientôt !
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Libellés : Le Blog de Pierro
mardi 7 août 2007
The Girl
Bonjour !
Aujourd'hui, je vais vous parler du site de Julia Peirone.
Julia Peirone est une artiste argentino-suédoise née en 1973. Elle vit et travaille actuellement à Stockholm.
Sur son site, vous pouvez découvrir de nombreuses photos ainsi que des informations sur les expositions qu'elle a faite.
La série de photos que je préfère est intitulé The Girl, c'est une série de photos sur laquelle on peut apercevoir une fille dessinée à la main qui apparaît sur des cartes postales et sur des scènes du match Angleterre-Argentine de la coupe du monde de football 98. C'est la plus ancienne série de photos du site. (Entre 1997 et 1999)
Vous pouvez accéder à son site ici et à la série de photographies The Girl là.
A bientôt !
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Libellés : Photographie
lundi 6 août 2007
Avez-vous déjà vu Le Seigneur des...
Bonsoir !
Aujourd'hui, une vidéo trouvée sur Dailymotion montrant une version pour le moins, originale, du Seigneur des Anneaux... (A regarder en plein écran...)
Ah, la technologie !!
A bientôt !
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Libellés : Vidéo
dimanche 5 août 2007
Lo que sé de Lola
Bonjour !
Après vous avoir présenté Ratatouille, qui n'a pourtant pas spécialement besoin de publicité, (mais ce blog est quand même dédié à ce que j'aime), je vais aujourd'hui vous parler d'un film qui lui, a plus besoin de soutien...
C'est un film Espagnol et Français, distribué par Lazennec et associés et Pierre Grise distribution, ce film a été présenté en Sélection officielle compétition San Sebastian 2006. (2006 - Espagne / France - 112mn - 35mm - couleurs - dolby SRD)
Il est sorti le 1er août 2007.
Voici maintenant pas mal d'informations sur ce film qui proviennent du dossier de presse :

SYNOPSIS
Léon est homme seul qui n'a pas d'occupation et aucun contact avec personne. Il ne fait que de s'occuper de sa vieille mère malade. Pour tromper sa solitude, Léon a pris l'habitude de voler le courrier de ses voisins, écouter les conversations ou suivre les allers et venues des passagers de la petite gare voisine.
Un jour, Dolorès, une jeune Espagnole bruyante, emménage dans l'appartement voisin et devient le principal centre d'attraction de Léon. Il surveille ses fréquentations, partage ses joies et ses peines, ses amours et ses déconvenues sans même qu'elle ne s'en rende compte.
Année après année, Léon tient un petit carnet où il note tout ce qui la concerne…

NOTES D'INTENTION
Léon, c'est moi.
Comme moi, il a transformé le monde à sa mesure, il regarde le monde autour de lui avec fascination. Pour moi, la fille que je suis dans la rue et que je n'aborderai jamais, cache toujours un mystère. Il y a toujours quelque chose de mystérieux dans la conversation que je surprends dans un bar ou dans les disputes du couple du 2ème étage que j'entends résonner tôt le matin dans la cour de l'immeuble.
Parfois, les écrivains ou les réalisateurs ont besoin d'un élément déclencheur pour écrire. Pour moi, il suffit de descendre à l'épicerie. J'aime les personnages ordinaires, misérables, ceux qui ressemblent à tout le monde mais qui vivent, à l'intérieur, des histoires tumultueuses d'amour et de désir. Car notre histoire est avant tout une histoire d'amour, bien que personne ne prononce jamais le mot.
Lola est aussi un film sur le regard et le désir. Les conventions sociales sont habituellement maîtresses du temps du regard. Ce film parle de quelqu'un de dangereux pour la société car il regarde beaucoup plus longtemps que les conventions ne l'exigent et déséquilibre la balance sociale. Et c'est par-dessus tout un film sur le désir, un film sur le désir de Léon pour Dolorès et la volonté de représenter le désir avec les moyens du cinéma.
Pour moi, Léon est un personnage fascinant car il vit dans l'oisiveté avec des rituels et des habitudes qui ne concernent que lui. Contrairement à la plupart des gens, il n'a de compte à rendre à personne. Léon trouve sa raison de vivre avec Dolorès, une Espagnole exubérante fraîchement débarquée dans cette banlieue insipide et mortelle, qui va bouleverser sa vie depuis l'autre côté du mur.
Lola Duena m'a souvent dit qu'il s'agissait de l'histoire d'un ange gardien, Léon, qui protège une pauvre fille sans défense, Lola, mais sans rien attendre en retour. En fait, Lola est l'histoire d'un amour impossible mais inextinguible car l'un des amoureux ignore l'existence de l'autre.
JAVIER REBOLLO
Javier Rebollo est né à Madrid en 1969. Il est l'un des réalisateurs de courts-métrages le plus prolifique en Espagne. Entre 1997 et 2002, il a réalisé les films suivants : Au milieu de nulle part (1997); Salut Etranger ! (1998), La valise ouverte (1999), Le bonordre des choses (2001) et Dans des lits séparés (2002). Ils ont tous été présentés au Festival de Valladolid et lui ont rapporté plus d'une centaine de récompenses dans les plus grands festivals internationaux dont deux nominations aux Goya. En 2003, les festival du court métrage de Brest lui a rendu hommage. En 2004, le même hommage lui est rendu à Bruxelles.
Javier Rebollo a également réalisé deux films documentaires qui lui ont également valu de nombreux prix.
FICHE ARTISTIQUE
Léon : Michaël ABITEBOUL
Dolores : Lola DUENAS
Carmen : Carmen MACHI
La mère de Léon : Lucienne DESCHAMPS
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Javier Rebollo
Scénario : Lola Mayo, Javier Rebollo
Image : Santiago Racaj
Direction artistique : Miguel Angel Rebollo, Rafa Jannone
Montage : Angel Hernandez Zoido
Costumes : Inma Garcia, Ines Liverato
Montage son : Pelayo Gutierrez
Production : Jérôme Vidal, Damian Paris, Pedro Castor, Piluca Baquero
Distribution France : Pierre Grise Distribution www.pierregrise.com
Pour finir, la liste des prix qu'il a déjà remporté :
Official Competition Section / London Film Festival, United Kingdom. FIPRESCI Award
Spanish Goya Awards. Nominated as Best New Director (Nominé dans la catégorie Meilleur Nouveau Directeur)
Punta del Este International Film Festival, Uruguay. Best Actress (Meilleure Actrice)
Tudela National Film Festival, Spain. Best Direction (Meilleur Direction)
Nantes Spanish Film Festival, France. Jules Verne Award to Best Film (Récompense Jules Verne du Meilleur Film)
Guadalajara International Film Festival, Mexico. Best First Film (Meilleur Premier Film)
Montevideo International Film Festival, Uruguay. Special Prize of the Jury (Prix Spécial du Jury)
Vous pouvez voir la bande annonce ici.
A bientôt !
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Libellés : Cinéma
vendredi 3 août 2007
Ratatouille
Bonjour !
Au menu aujourd'hui, une ratatouille pas comme les autres !
Je veux bien entendu parler du film Ratatouille, en salles depuis mercredi.
Ratatouille c'est l'histoire de Rémy, un rat qui veut devenir un grand chef ! Il va réussir à s'introduire dans le restaurant de son maître spirituel, un peu contre son gré il faut le reconnaître, et là, il ne va pas résister à la tentation de sauver une soupe malheureusement compromise par le commis aux poubelles...
Si vous voulez en savoir plus avant de foncer au cinéma, voici la critique publiée dans Télérama :
Ratatouille
Dans un Paris au kitsch délicieux, une joyeuse farce qui règle son compte à la malbouffe. Réservez votre table…
Cela faisait longtemps qu’un film n’avait pas célébré avec autant d’allant et de kitsch éclatant la France, sa cuisine, ses bons produits et Paris, capitale du goût, où la Tour Eiffel clignote, la Seine miroite, les quais sont propices aux confidences de minuit. Ratatouille, le nouveau mets de la maison Pixar, fait penser plus d’une fois à Un Américain à Paris, de Vincente Minnelli. Mais avec un rongeur à la place de Gene Kelly et l’art des fourneaux au lieu de celui des pinceaux. Rémy, le jeune rat gastronome, veut devenir cuisinier. Pour se procurer une pincée de safran en vue d’un mélange inédit, il est capable de braver tous les dangers. Ni l’incompréhension de sa famille, ni le fait d’appartenir précisément à l’espèce animale la plus haïe dans une cuisine ne pourront le détourner de son rêve : être le nouveau grand chef parisien. Pour approcher du piano, il va prendre le contrôle d’un grand dadais roux et mou, commis aux poubelles et incapable de faire cuire un œuf.
Gestes dirigés et maladresses à gogo : l’association du « petit chef » et de sa marionnette, au sens propre du terme, relève du meilleur burlesque en 3D. Bavard et érudit en matière culinaire, le scénario, quant à lui, révèle un fond souvent goûteux derrière le classique accomplissement du petit héros. Il s’agit d’abord de tirer la langue à la malbouffe sous vide et autres lignes de surgelés créées par un chefaillon teigneux et cupide. A cela Brad Bird, le créateur des Indestructibles, fait aisément préférer le monticule rutilant de pétales de tomates, lamelles de courgettes, émincé d’aubergines et dentelles de poivrons, dont la saveur traverse l’écran. Autre « fléau », la critique, ici personnifiée par Anton Ego, chroniqueur gastronomique morbide, sec et sans cœur. Sauf qu’il connaîtra la révélation, une ratatouille madeleine de Proust le ramènera à son enfance et le convertira enfin à la volupté. Le film s’inscrit donc en faux contre le cliché en vigueur : non, le critique n’est pas un être qui boude son plaisir et retient ses émotions... Par ailleurs, il est amusant de penser que, cet été, des millions d’enfants autour du monde vont prononcer, et avec tous les accents imaginables, le mot « ratatouille ». Voire demander à y goûter.
A bientôt !
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Pierre A.
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Libellés : Cinéma